IDY, FILS D'EMPRUNT
IL VOULAIT DONNER CORPS
À LA VISION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, IL CREA SON PAYS
(REWMI)
Dans
sa déclaration de politique générale prononcée le lundi 03 Février 2003,
Monsieur Idrissa Seck ancien premier ministre et aujourd’hui président de
« Rewmi » avait révélé le programme de son gouvernement qui était
centré sur l’Homme.
WADE lui avait fait confiance.
La
constitution sénégalaise dès son article premier invite son Peuple à marcher
vers son But et avec Foi. En parlant de Me Wade il avait dit : « avec
l’aide de Dieu et sous la direction de celui qui, tour à tour objet de critique
et sujet de fascination, épreuve après épreuve, échec après échec, jalon après
jalon, a attendu, avec endurance, sans jamais perdre l’enthousiasme, l’avènement
du changement le 19 mars 2000, me voici à nouveau, près de lui, en cette
position de confiance et d’autorité, chargé d’une nouvelle mission : celle
d’organiser et de conduire la marche du Sénégal vers le développement
économique, social et culturel ».
Les réalisations
de WADE étaient déjà visibles.
« Les premières années de l’alternance ont fourni
des joies extraordinaires issues de performances inédites dont un livre blanc
rendra amplement compte bientôt. Souvenons – nous des records de pluviométrie,
de productions et de revenus agricoles ; de l’augmentation des salaires,
de l’âge de la retraite, du doublement de l’avance Tabaski, de la réintégration
de certains travailleurs, de la généralisation des bourses et aides aux
étudiants ... toutes ces choses et bien d’autres ont concouru à l’un des plus
précieux bienfaits reçus de l’alternance : la restauration de la fierté
nationale, ici comme dans la diaspora ».
L’engagement
version Idrissa Seck
A la suite des lourdes épreuves qui avaient pour
noms : froid au Nord, déficit pluviométrique, naufrage du
« Joola », Idy invitait le peuple à être fort « pour
reprendre notre marche, en veillant à ce qu’elle ne soit ni hésitante, ni
confuse ni tortueuse, ni dispersée. Je veux être clair sur la démarche avant
d’aborder le fond : écoute et concertation, droiture et transparence,
autorité et fermeté, cohérence et constance en constitueront l’axe central. Il
faudra être fort, fort pour vivre notre douleur dans la dignité, fort pour
mener sans complaisance notre introspection, fort pour sanctionner les fautes
commises. Je veillerai personnellement à ce que les annonces du gouvernement
soient solidement argumentées et documentées, parfaitement cohérentes avec la
vision présidentielle que j’ai la responsabilité de matérialiser. Je m’attacherai
à ce que les populations aient accès à l’information gouvernementale ».
Le paradigme
du programme de gouvernement de Idy
« Au-delà du rire que déclenche l’évocation de
Goorgolou et de Ndioublang (le droit et le tordu), chacun d’entre nous devra choisir
en toute responsabilité son identité car je suis décidé à aider Goor et à
combattre Ndioublang ; que Ndioublang soit un grand dignitaire de l’Etat
ou un revendeur de cassettes piratées, il sera combattu. La transparence, la
responsabilité, la bonne gouvernance sont des choix sur lesquels il ne sera
fait aucune concession. L’affairisme et le trafic d’influence ne seront pas
tolérés. Le gouvernement s’engage à mener une politique active de lutte contre
la corruption… je tiens, cependant, à dire solennellement, sans être en mesure
de révéler des secrets d’instruction, que l’appartenance politique n’a
soustrait personne aux rigueurs de la loi ».
Dans tous les secteurs, M. Seck avait reconnu les
avancés significatifs, et annonçait d’autres réalisations
Le monde
rural
Le secteur de l’hydraulique rural devrait mobiliser à
lui seul près de 40 milliards entre 2003 et 2005, le projet sectoriel eau à
long terme (PLT) qui constitue le
prolongement du PSE portera sur 163 milliards (2002 – 2007).
L’éducation
« Il nous faut soutenir ce qui marche et
optimiser les dépenses que nous réalisons. Chaque année, l’Etat dépensait 127
milliards dans l’éducation c'est-à-dire 35% du budget national. Ce pourcentage
devrait passer à 40 % en 2005 ».
La santé
« Goor devra être en bonne santé pour devenir un
citoyen productif. L’accès aux médicaments sociaux sera renforcé, les citoyens
plus démunis bénéficieront bientôt d’une prise en charge gratuite au niveau de
nos établissements sanitaires. Les collectivités locales seront invitées à
participer à cet effort.
L’emploi
Entre
2000 et 2002, l’Etat a recruté 4478 fonctionnaires et 7085 contractuels. Entre
2003 et 2005 il a recruté des médecins, sages – femmes, infirmiers,
enseignants, pompiers, policiers, gendarmes, douaniers, inspecteurs,
contrôleurs, agents du trésor et des impôts, magistrats et personne de greffe,
la demande se situait entre 15000 et 20000.
« des
trésors inestimables sont cachés auprès des personnes handicapées de notre
pays. Mon gouvernement leur donnera l’occasion de les manifester ; il nous
faut en effet capitaliser ces talents. Le meilleur outil de lutte contre la
pauvreté demeure l’accès à un revenu décent. Je ne connais trois voies d’accès
à un revenu décent : une qui anoblit : le travail, une qui
assujettit : l’aide, une qui avilit : le vol »… « les
grands projets du président de la république sont en pleine phase de mise en
œuvre. Vous vous souvenez que l’une de toutes les premières décisions du chef
de l’Etat, a été, en juillet 2000, de créer l’Agence Nationale chargée de la
Promotion de l’Investissement et des Grands Travaux (APIX) ».
L’électricité
« En
2000, dans nos villes, 45 Sénégalais sur 100 n’avait pas accès à l’électricité.
Ils étaient 95 sur 100 dans le monde rural à connaître le même sort. Sur la période
2000 – 2005, le gouvernement vise la réalisation d’un taux d’électrification de
15% en milieu rural,contre 7% aujourd’hui soit l’accès à un service de
l’électricité pour environ 100000 nouveaux ménages ruraux ».
Les jeunes
« Au-delà
des emplois générés par un secteur privé renforcé, placé dans un environnement
de mise à niveau, le gouvernement poursuivra ses programmes en cours en
direction de l’emploi des jeunes. Depuis avril 2000, 863 projets de jeunes ont
été financés pour 4335 emplois permanents ou consolidés, 42 autres projets pour
220 emplois. Le programme spécial pour les jeunes de la Casamance, d’une valeur
d’un milliard, a démarré avec le financement de 100 projets d’un montant de 250
millions avec une incidence de 750 emplois permanents. Le programme de
construction des espaces jeunes connaît déjà, à son actif, l’exécution de ceux
de Tendouck, Kébémer, Darou Mousty, Ourossogui, Saint Louis, Gossas, Thiès et
Koussanar ».
Les femmes
« Les
questions liées à la promotion du statut des femmes seront abordées de manière
transversale par l’ensemble des mécanismes institutionnels de l’Etat. Le micro
crédit destiné aux femmes sera également sera également substantiellement
renforcé pour porter l’enveloppe à 2 milliards afin de permettre l’émergence de
femmes entrepreneurs ».
Les anciens
« Avec
une population de 632 000 anciens de plus de 60 ans, d’ici 2015, 11% de
notre population aura plus de 60 ans. Depuis toujours, les programmes sociaux
ont privilégié le couple femme/enfant. Nous devons intégrer une nouvelle
priorité dans notre politique de population : les anciens.
Conformément
aux vœux du chef de l’Etat, nous allons garantir à chaque Sénégalais par la
grâce de Dieu, atteint l’âge de limite de la retraite, l’accès aux revenus
conservés pour lui tout au long de sa vie active ».
« Dans
une approche décentralisée de proximité, j’ai retenu de partager la lourde
charge qui m’est confiée avec les 11 présidents de conseils régionaux, les 4
maires de la région de Dakar, les 43 maires d’arrondissement de la région de
Dakar, les 63 maires des communes de l’intérieur du pays, les 320 présidents de
communautés rurales. Mon ambition est que, pour chaque collectivité locale, les
actions menées par tous les intervenants soient cohérentes et complémentaires.
Grâce à la bonne tenue de nos finances publiques et à la qualité du soutien de
nos partenaires, il me plait d’annoncer, donnant corps à la vision du président
de la république que l’Etat mettra à la disposition des collectivités locales
un fonds de contrepartie de 4 milliards permettant de mettre en œuvre une
politique d’investissement. Je voudrais que toutes les collectivités locales
soient en chantier ».
Monsieur
Seck, finissait son discours en nous lançant une exhortation en ces
termes : « je ne modifie pas l’état d’un peuple sans que celui – ci
ne change ce qui est en lui – même ».
Par
la méthode Seck et sa stratégie inclusive, il avait promis d’être le compagnon
de tous les jours des Sénégalais. « Que le paysan sache que je serai avec
lui dans les champs, j’accompagnerai l’étudiant dans les couloirs de son
établissement et la ménagère devant les étales des marchés. Que celui qui est
malade sache que je cherche les moyens pour faciliter sa guérison. Enfin,
j’accompagnerai, par mon intention, dans la nuit et la solitude de sa proximité
avec Dieu, l’homme pur qui prie pour un Sénégal de paix, de réussite et de
prospérité ».
« Je
convoite de Dieu une victoire éclatante dans cette nouvelle mission, à l’image
de celle dont – il m’a gratifié lors de la première ».
Dans
son CD du samedi 23 Septembre il prône « un nouveau Sénégal ». Tout y
est à travers ses ambitions sauf proposer aux populations le kg de riz à 60
Fcfa ou de solutionner la crise Casamançaise en 100 jours. Durant la formidable
aventure de la marche bleue qui a donnée de cette enseignement une
manifestation parfaite, en style et en sens et qui a conduit à l’alternance
2000, Monsieur n’avait – il pas contribué à faire rêver les Sénégalais ?
Frédéric B DIOP
Archiviste
fredydiop@yahoo.fr
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